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L'origine et
la gestion de l'eau

Canal d'Irrigation de la Vallée des Baux

L’origine de l’eau

Le canal d’irrigation de la Vallée des Baux est alimenté par les eaux de la Durance, à partir d’une prise sur le canal commun de Boisgelin Craponne (UBC), qui assure le transfert de l’eau depuis le canal usinier d’EDF lui-même alimenté par le barrage de Serre-Ponçon dans les Hautes-Alpes.

Le lac et la retenue de Serre-Ponçon
Vannes du canal de Boisgelin-Craponne en sortie de la station hydroélectrique de Lamanon
Départ du canal de la vallée des Baux au départ de la prise sur le canal commun de l'UBC

À l’issue des aménagements de la Durance par EDF, la loi de 1955 a modulé la disponibilité de la ressource en eau et a abouti à la mise en place de dotations conventionnelles pour chaque canal détenteur des droits d’eau en Durance. Le débit prélevé par le canal d’irrigation de la Vallée des Baux est plafonné par sa dotation qui s’élève à 3 816 litres/seconde et par le débit naturel de la Durance.

Les gestion des prélèvement

La gestion des prélèvements du canal d’irrigation de la Vallée des Baux et de l’ensemble des canaux de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône qui possèdent des droits d’eau en Durance, est encadrée par un organisme de gestion appelé CED, Commission Exécutive de la Durance.

CED

Commission Exécutive de la Durance

Cette structure fut créée en 1907 afin de remédier aux conflits liés aux pénuries d'eau récurrentes sur la Durance. Depuis, la création de la retenue de Serre-Ponçon, la CED gère aussi, en collaboration avec EDF, la réserve agricole du barrage, constituée pour pallier les insuffisances du débit naturel de la Durance en période d'irrigation intensive. La CED déclenche et fixe les restrictions éventuelles sur les prélèvements des canaux en cas de manque d’eau sur le bassin durancien.

Pour mieux se préparer aux épisodes de pénuries d'eau sur le bassin Durancien que l'on annonce plus fréquents avec le changement climatique, la CED a mis en place un protocole de gestion de crise. Ce protocole fixe les règles de restrictions en cas de risque d'épuisement de la réserve agricole du barrage. Ceci permet aux canaux de mieux anticiper et gérer les épisodes de manque d'eau et ainsi de limiter au maximum leurs impacts sur les irrigants de chaque canal.

La régulation des débits


L’enjeu de la régulation est de satisfaire la demande en temps voulu en prélevant la juste quantité d’eau pour économiser la ressource en eau, mais aussi d’éviter les risques de débordement en cas d’épisodes pluvieux intenses et ainsi participer à la protection contre le risque d’inondations.

D'un point de vue quantitatif, il est nécessaire de prélever et de transiter dans les ouvrages suffisamment d'eau pour alimenter tous les adhérents. A ce volume nécessaire à l'irrigation, il faut rajouter le volume dit "technique" qui sert de portance à l'eau effectivement disponible. Ce volume technique doit également permettre de maintenir un niveau d'eau assez haut dans les canaux pour alimenter les prises sur le réseau.

D'un point de vue temporel, la régulation doit tenir compte du temps de réaction du canal. Elle dépend, en grande partie, de la capacité à anticiper les besoins, à prévoir les périodes d'arrosage, et à prévenir des événements pluvieux importants.

La régulation des flux s’effectue grâce à un maillage d’équipements installés le long sur le réseau d’irrigation (radars de mesure de niveau d’eau, débitmètres, vannes automatiques, etc.).